Plusieurs personnes ont été tuées dimanche 22 mars, lors du double scrutin législatif et référendaire très controversé, organisé en Guinée, sans l’opposition et les observateurs de la Cedeao, de l’UA, et de la communauté internationale.
Selon le front national pour la défense de la constitution, il y a eu dix morts, alors que le gouvernement évoque quatre et plusieurs blessés.
Dès le début du vote, des manifestants se sont attaqués aux bureaux de vote, saccagés puis incendiés le matériel électoral dans plusieurs quartiers à Conakry et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays, notamment en moyenne Guinée, Basse Guinée et à Nzerekorè en Guinée Forestière.
Plusieurs individus ont été interpellés pour des faits de troubles à l’ordre public, détention et utilisation d’armes à feu, destruction de biens privés et publics, incendie, coups et blessures volontaires et rébellion, indique le ministère de la Sécurité.
Le FNDC lui appelle à poursuivre les manifestations.
Par Guinee28