Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé un crédit de 100 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) pour le Projet de pêche et d’aquaculture de Kounki de Guinée.
Selon un communiqué du Groupe, ce projet vise à renforcer la résilience climatique et à développer la chaîne de valeur dans les communautés de pêche et d’aquaculture dans les zones ciblées. Il s’agit d’améliorer l’adaptation par des opportunités d’emploi accrues, la diversification des moyens de subsistance et l’accès au financement pour les PME du secteur. Le projet prévoit également l’amélioration des infrastructures pour réduire les risques de catastrophe, la promotion de pratiques climatiques intelligentes et le renforcement des systèmes de gestion des pêches et des mangroves grâce à des approches scientifiques et communautaires.
En complément des 100 millions de dollars, le projet Kounki bénéficie également d’un cofinancement de 20 millions d’euros de l’Agence française de Développement et d’une subvention de 5 millions de dollars de PROBLUE, portant le montant total à 128 millions de dollars auxquels s’ajoutent 4 millions d’euros issus du Contrat de Désendettement et de Développement France-Guinée (C2D). Ces financements de l’IDA et des partenaires représentent une étape significative dans leur engagement à promouvoir le développement durable et à réduire la pauvreté en Guinée.
« Nous nous engageons à soutenir la Guinée dans son parcours vers le développement durable. En investissant dans la résilience des communautés de pêche et d’aquaculture, nous répondons aux défis immédiats, et nous posons également les bases de la croissance économique à long terme et de la sécurité alimentaire, » a déclaré Issa Diaw, représentant résident du groupe de la Banque mondiale pour la Guinée. « Le projet Kounki permettra de stimuler la transformation structurelle en renforçant la capacité d’adaptation des communautés de pêche et d’aquaculture, particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique. »
Le projet Kounki devrait améliorer considérablement les moyens de subsistance des communautés côtières de la Guinée en leur fournissant les outils et les ressources nécessaires pour s’adapter aux impacts du changement climatique. En promouvant des pratiques durables et en améliorant l’accès au financement, le projet vise à favoriser une économie plus résiliente et inclusive.
« Le Projet de pêche et d’aquaculture de Kounki marque un tournant stratégique majeur dans notre ambition à transformer le secteur des pêches de la Guinée », a déclaré Mme Fatima Camara, ministre des pêches et de l’économie maritime. « À travers cet appui substantiel du Groupe de la Banque mondiale et de ses partenaires, nous visons à améliorer les moyens de subsistance de nos communautés, à protéger nos ressources naturelles et à garantir que nos pêches contribuent de manière significative au développement de notre pays. »
Le projet Kounki contribue à la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la Guinée « Simandou 2040 » et de la Stratégie Halieutique (2022-2027). Il soutiendra les réformes et investissements prioritaires clés liées au renforcement de la gouvernance des pêches, au développement des chaînes de valeur des pêches artisanale et de l’aquaculture, à la protection des écosystèmes et à la création d’un environnement favorable aux investissements du secteur privé.
Guinee28