Le président du conseil national du patronat de Guinée a déclaré vendredi 25 mars, que les guéguerres sont désormais finies au sein de son organisation. Au cours d’un point de presse qu’il a animé en présence d’une bonne partie des membres du Bureau exécutif du CNP, Mohamed Habib Hann a salué l’unification du patronat guinéen.
Alors que jusqu’au 22 mars dernier, jour du lancement des assises nationales, la division était palpable au sein du patronnât, place désormais au pardon. C’est dans cette logique que Mohamed Habib Hann, visiblement soulagé, qui s’est présenté devant la presse ce 25 mars, au siège du CNP. Au cours de la rencontre, il a exprimé sa satisfaction sur l’évolution des négociations pour la réconciliation et la mise en place d’un patronat unifié en Guinée.
« Nous nous sommes réconciliés. J’ai été très touché par les premiers pas de mon frère KPC suivis par ceux d’Ismael Keita et Nana Kourouma qui m’ont demandé tous de se donner les mains. J’ai accepté parce qu’on ne peut pas évoluer dans la division », explique-t-il, assurant que la cacophonie qui a existé au sein de cette structure est désormais terminée . « Nous sommes dans la construction d’un secteur privé positif ».
Poursuivant, Elhadj Hann a indiqué que le patronat n’est pas une propriété privée de quelqu’un. C’est pourquoi, mon objectif c’est de tendre la main à tout le monde, dit-t-il, avant de clarifier que » nous acceptons Kaba Guitter à la tête du bureau provisoire ».
Après ce bicéphalisme qui a abouti donc à la mise en place d’un patronat unifié, les ambitions sont nombreuses, souligne-t-il, cependant. Premièrement c’est de bâtir un patronat unique et fort. « Ce qui nécessite beaucoup de travail. Le premier travail, c’est d’arriver à restructurer le patronat, à organiser toutes les organisations socioprofessionnelles, fédérer les entités du secteur privé, permettre à l’ensemble des activités d’être bien formalisées et d’éviter les activités informelles. Ce qui permet une bonne contribution de l’ensemble des acteurs du secteur privé guinéen à l’économie nationale », a-t-il soutenu.
Par Alpha Abdoulaye Diallo