A Dalaba la radieuse, même par ces temps de changement climatique, la température est agréable et toutes les saisons favorables à la villégiature, aux randonnées pédestres, au cyclotourisme, au tourisme urbain et culturel. C’est sans limites ni frontières pré-imposées par le soleil, la pluie, le caprice ou la volonté de qui que ce soit. Le patelin de Thierno Oumar Diogo Bah est celui du tourisme durable blotti à plus de 1500 mètres d’altitude. Son environnement est propice au bien-être et à la santé du corps et de l’esprit. Ses réceptifs hôteliers, ses villages et hameaux, sont ouverts à tous.
Depuis l’inauguration de la Villa Jeannine en 1935 et de la Case des Chefs de Canton en 1936, l’activité touristique s’y déroule pendant toute l’année. Ici, à la Suisse africaine, il y a le musée afro-américain Williams-Bah, la maison du patrimoine Pouto, des sites d’objets décoratifs et utilitaires, et des sites à visiter comme le Pont de Dieu, le lac de Dounkimagna, les chutes de Ditinn, Fougoumba et sa vénérable case de sacre des Almamys du Fouta. Et les périmètres de sapins envoyés d’Europe et aménagés ici et là en quelques autres rares endroits visibles sur les abords de la route Mamou-Pita. Cela donne à l’accueillante zone une température agréable qui n’existe nulle part ailleurs en Guinée que sur les deux versants du massif du Fouta-Djalon.
Eh oui ! Notre chef de canton et nos colons ont rempli leur devoir. A nous de désenclaver Dalaba et profiter de sa position privilégiée de destination unique des amoureux des coins de paradis sur terre!
Par Alpha Abdoulaye Diallo, in Le Populaire