Les sanctions prises par la Cédéao le 5 septembre 2021 à l’encontre du régime du Colonel sont maintenues et alourdies en février 2023. Elles frappent maintenant tous les membres du gouvernement individuellement et collectivement.
En attendant de voir nos voisins immédiats et plus lointains et nos partenaires des autres contrées du monde rendre plus effective l’interdiction de voyage imposée à nos dirigeants dans le cadre du régime des sanctions le 18 février, je dis qu’il nous possible d’entreprendre de trouver une solution par voie de négociation. Et il ne s’agit évidemment pas de reprendre les discours va-t-en-guerre de septembre 2022, mais de repositionner le régime dans un nouveau manteau de négociateur tout à fait fin et adroit pour répondre aux attentes de l’institution sous-régionale présidée par notre voisin Guinéen de Bissau, le président Umaru S. Embalo.
Nous n’avons pas à considérer que la Cédéao est en perte d’efficacité. Nous devons nous départir définitivement de tout langage contestataire, éviter le genre de propos que nous avons tenus le 22 septembre 2022 et les jours suivants à l’endroit du président en exercice de la Cédéao. Nous devons avoir un leadership digne du passé historique de notre pays en Afrique et mettre toutes les chances de notre côté afin de réduire les incidences négatives de ces sanctions. On aura ainsi honoré la mémoire de feu le président Ahmed Sékou Touré dans l’espace Cédéao, et évité au régime actuel de croupir sous le poids des sanctions. J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo, in Le Populaire