Aussi longtemps que les guinéens n’auront pas soldé leurs passifs, il serait illusoire de penser qu’ils parviendront à fructifier leurs actifs.
Persister à privilégier l’action au détriment de la réflexion, c’est continuer à aller tout droit au mur.
Le malade Guinée, mérite un diagnostic à la hauteur de la gravité de la pathologie dont il souffre.
On ferait donc mieux, pendant qu’il est encore temps, d’arrêter de mettre toujours la charrue avant les bœufs.
La Guinée souffre d’un système qui se perpétue par la faute de sa classe politique. Une autre façon de voir, et de faire la politique s’impose plus que jamais dans ce pays. Pour se faire, l’organisation d’un véritable débat national s’impose comme un préalable incontournable.
L’occasion sera mise à profit pour réorienter et relancer notre pays sur des nouvelles bases plus saines.
Tout effort contraire ne sera que leurre et désenchantement. Les mêmes causes produiront toujours les mêmes effets. C’est ma conviction.
Par Sow Boubacar-Fribourg