Du Burkina Faso au Soudan, en passant par le Mali et la Guinée notamment, les coups d’Etat se sont multipliés récemment sur le continent africain. Ce contexte militaire a été la toile de fond du sommet annuel de l’Union africaine (UA), qui s’est tenu samedi 5 et dimanche 6 février, à Addis-Abeba, capitale éthiopienne.
Parmi les nombreux sujets évoqués, les coups d’Etat qui ont secoué le continent durant l’année écoulée ont fait l’unanimité contre eux. Lors de la réunion du Conseil de paix et de sécurité, « chaque dirigeant africain de l’assemblée a condamné sans équivoque (…) la vague de changements anticonstitutionnels de gouvernement », a déclaré son dirigeant, Bankole Adeoye. L’UA « ne tolérera aucun coup d’Etat militaire sous quelque forme que ce soit », a-t-il ajouté, rappelant que tous les pays ayant connu des putschs ont été suspendus.
« A aucun moment dans l’histoire de l’Union africaine nous n’avons eu quatre pays suspendus en douze mois : le Mali, la Guinée, le Soudan et le Burkina Faso », a-t-il ajouté. Lors d’un discours samedi, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avait également évoqué la « funeste vague » de coups d’Etat, et souligné des « liens de causalité connus » avec le terrorisme.
Avec AFP