Quelques jours après l’interpellation de deux de ses cadres à la veille de la manifestation des forces vives le 06 janvier dernier, la direction nationale de l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG) accuse les autorités de la transition de « persécution » contre les cadres du parti.
« La Direction nationale de l’UFDG dénonce avec force la persécution dont les cadres du Parti font l’objet de la part des Forces de défense et de sécurité depuis la veille de la manifestation pacifique du 6 janvier dernier. Cette traque acharnée a franchi une nouvelle étape avec l’arrestation arbitraire, le dimanche 5 janvier, de deux de nos valeureux cadres : Thierno Mamadou Bah, membre du Bureau Exécutif, et Diouldé Diallo, secrétaire général du Bureau Fédéral des Jeunes de Ratoma. Arbitrairement déférés le 6 janvier 2025, le juge a décidé d’ouvrir une information judiciaire contre eux et de les faire incarcérer à la Maison Centrale de Coronthie. D’autres cadres du parti font l’objet de traques interminables de la part de policiers ou de gendarmes véreux depuis la veille de la manifestation », dénonce le parti de Cellou Dalein Diallo dans une déclaration.
La direction nationale de l’UFDG « condamne cette campagne d’intimidation et de harcèlement qui ne vise qu’à briser la résilience des militants de l’UFDG et à écraser toute contestation de l’entreprise de confiscation du pouvoir par le CNRD », ajoute le parti qui dit salué le « courage indomptable et la détermination de nos militants et responsables, qui continuent de se battre pour la justice, la liberté et la démocratie dans notre pays. »
« Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de tous nos camarades injustement détenus ainsi que l’arrêt de la persécution illégale des militants et responsables de l’UFDG », conclut la déclaration.
Par I.Sylla