Le déploiement des patrouilles mixtes de la police de la gendarmerie et de l’armée à Conakry, principalement sur l’axe Kagbellen-Hamdallaye, pour les besoins de ‘’sécurité publique ‘’constitue une « autre indication des menaces croissantes pesant sur les droits humains en Guinée, a souligné l’ONG Human Rights Watch, dans un communiqué.
« La police et la gendarmerie ont la responsabilité de garantir la sécurité interne du pays. L’armée ne peut intervenir que dans des circonstances exceptionnelles, pour une période limitée et à l’issue de certaines démarches juridiques », a rappelé cette organisation internationale de défense des droits de l’homme, citant la loi de 2015 portant sur le maintien d’ordre public.
L’ONG appelle le gouvernement guinéen à clarifier la justification légale pour le déploiement de l’armée, et s’assurer que toutes les forces de sécurité agissent professionnellement et avec retenue.
Selon le gouvernement guinéen, la réquisition de l’armée vise à lutter contre la criminalité et le grand banditisme à Conakry.
Par Mariam Bâ