Ce 9 juillet à Bissau, le président en exercice de la Cédéao, le président nigérian Bola Tinubu, a déclaré doucement que «la démocratie était la meilleure forme de gouvernement» et qu’en Afrique de l’ouest aussi, «nous en avons besoin pour être un exemple pour le reste (…) du monde».
Puis, d’un ton ferme, il a martelé que «nous ne permettrons pas qu’il y ait coup d’État après coup d’État en Afrique de l’Ouest». Mis à part la nécessité de tempérer notre colère face à ce discours, nous devons nous appliquer à faire en sorte que le retour à l’ordre constitutionnel et la démocratie soit la priorité de nos faits et gestes. Avant même que la Cédéao ne nous le rappelle, nous devons montrer concrètement que nous sommes sur la bonne voie. Nous devons trouver intéressante la proposition de mettre sur pied dans un bref délai une force anti-putsch pour contrer les partisans de régimes iniques et les acteurs des réseaux jihadistes présents dans la zone sahélo-sahélienne.
Nous pouvons acclamer aussi le président ivoirien Ouattara qui veut «la tenue des élections dans les délais proposés est souhaités, afin que (nos) pays disposent des régimes et des dirigeants démocratiquement élus». Parce que ce n’est pas de gaieté de cœur que les décideurs de la Cédéao maintiennent les sanctions contre la Guinée et le Burkina Faso en ouvrant toute grande la porte au régime malien au motif que le pays a été doté d’une nouvelle constitution et la présidentielle fixée au 4 février 2024. Nous pouvons coopérer et réussir à organiser les élections en 2024.
J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo in Le Populaire