Un jour, comme toujours
Le soleil s’est encore éclipsé
Sur mon corps déhanché.
Un jour, Comme toujours
La lumière a pris congé mon cœur
A raison ou à tort.
Midi à minuit
Minuit à midi,
Dans mon univers
Tout tournent à l’envers.
Nostalgie de la lumière, même les oiseaux de mauvais augure
Implorent la paix divine
Tu devines !
Dans mes oreilles, ils chantent à l’unisson je jure !
Je suis là dans mon coin
Mais très las de ce refrain.
La paix oui je songe
La paix oui je rêve
Car, la guerre tue femme
Or sans femmes, ni enfant point d’âme.
La paix, oui moi aussi je songe
La paix, oui ça me ronge.
Mais dans mon recoin je ne vois que pleure
Dans mon recoin je ne vois que tristesse et leurre
Dans mon recoin je ne vois que des veuves en larmes
Appelant un Dieu impossible !
Justice elles supplient
Vérité elles prient.
N’est ce pas la paix a un prix !
Par Alpha Abdoulaye Diallo, journaliste & poète