La Haute autorité de la communication (HAC) a annulé l’accréditation du correspondant de RFI en Guinée, Mouctar Bah et a mis la radio en demeure, suite à un reportage diffusé la semaine dernière, dans lequel il affirme que ‘’des jeunes ont été tués par balles devant leur concession par des militaires, selon leurs proches interrogé par rfi, qui précisent que les auteurs portaient les bérets rouges’’.
Dans sa décision, la HAC a estimé que Mouctar Bah n’a pas fait de « recoupement et n’a pas pu apporter des preuves de ses allégations », lors de son audition par les commissaires de la Haute autorité de la communication.
Mais chez nos confrères de guineematin le correspondant a expliqué le contraire.
« La présidente de la HAC (Marthine Condé) m’a demandé si j’ai les preuves de ce que j’ai dit, je lui ai dit oui et que si elle veut je vais le produire de nuit comme de jour puis que les parents des victimes souhaitent eux-mêmes être interrogés par la justice pour apporter leur contribution pour que la vérité éclate dans cette affaire. »
L’organe de régulation des médias souligne dans sa décision que toute nouvelle demande d’accréditation en faveur de Mouctar Bah ne sera examinée qu’en fin février 2019.
Ce n’est pas la première fois que le correspondant à des déboires avec l’actuel régime.
Par Alpha Abdoulaye Diallo