Après la Cédeao et l’Union africaine, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a décidé, de suspendre la Guinée de ses instances, suite au coup d’État du 5 septembre perpétré contre le désormais ex-président, Alpha Condé, qui briguait un troisième mandat très décrié.
« La prise du pouvoir par la force, quelle qu’en soient les motivations, est une violation des lois de la République et contraire aux valeurs et principes consignés notamment dans les Déclarations de Bamako », a déclaré la Secrétaire générale de l’organisation, la Rwandaise, Louise Mushikiwabo, lors d’une session extraordinaire à Paris.
L’OIF a aussi exigé la libération « immédiate et sans condition » du président déchu et a appelé à la mise en place d’un gouvernement de transition conduit par des civils et renouvelé sa demande d’une transition consensuelle et inclusive visant à rétablir l’ordre constitutionnel et démocratique « dans les meilleurs délais ».
Par Mariam Bâ