Alors que trois personnes auraient été tuées par balles hier, en marge de la manifestation du front national pour la défense de la Constitution (FNDC) contre la gestion solitaire de la transition par la junte et un retour rapide à l’ordre constitutionnel, la France s’inquiète de la dérive des autorités de la transition guinéennes.
A travers son Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Paris exprime sa préoccupation quant à l’arrestation de personnalités politiques et de la société civile et déploré « le recours excessif à la force et l’utilisation alleguée d’armes létales lors du maintien d’ordre lors des manifestations organisées par l’opposition ».