Du coup d’Etat contre le troisième mandat en septembre 2021 à maintenant, nous sommes d’accord sur le fait que dans notre voisinage, les administrations et les institutions, certains de nos compatriotes sont devenus des agents pathogènes nocifs pour l’intérêt général de nos concitoyens et de la démocratie pour laquelle ils ne sont pas attentifs à nos appels à ne jamais s’arroger le droit de se taire. Nous devons les laisser préférer une pitance assurée par ceux qui ont décidé de prendre en otage le processus du retour normal à la démocratie. Nous avons ce pouvoir. A nous la responsabilité de demeurer dans l’axe du bien.
A nous d’aider ces concitoyens à nous rejoindre dans le combat que nous menons dignement pendant cette période d’attente de jours meilleurs. A nous d’omettre les grandes déclarations de bonnes intentions pour leur préférer les résultats tangibles et mesurables. Ne considérons pas les abonnés au biberon des régimes d’hier à aujourd’hui pour des bons à rien. Ne les soumettons pas à l’humiliation. Au contraire, souffrons qu’ils ne devraient pas perdre leur dignité. Aidons-les donc à se délivrer de l’ease qui les avilit, car la fin de la transition c’est déjà demain.
L’argent, les biens et moyens publics qu’ils pillent pourront être remplacés, mais comme l’enseignent les livres, «le temps perdu ne reviendra jamais». A nous donc de pardonner d’avance tous ceux qui nous font perdre du temps sur cette histoire de vulgarisation de l’avant-projet de Constitution et de Recensement administratif à caractère d’état-civil.
Par Alpha Abdoulaye Diallo, in Le Populaire