Réunie à huis clos en séance plénière ce jeudi, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a choisi la date du 22 mars prochain pour la tenue du double scrutin législatif et référendaire.
Cette nouvelle date doit être validée par la Cour constitutionnelle avant d’être éventuellement avalisé par le président Alpha Condé.
Ce calendrier semble toutefois difficile à tenir, les experts de la Cédeao ayant recommandé, mardi, comme préalable le retrait des 2,5 millions de noms enrôlés sur les listes électorales, sans aucune pièce justificative.
La Cedeao dont la cour de justice a été saisie par l’opposition tranchera la semaine prochaine (le 19 mars) si elle accède ou non à la demande de l’opposition guinéenne de suspendre le processus électoral.
Lundi dernier, le président de la Céni, a proposé que le double scrutin ait lieu le 15 mars. Mais sa requête a été rejetée par la Cour constitutionnelle, qui l’a juge « mal fondée »
Fin février, ces élections, boycottées par l’opposition, avaient été repoussées au dernier moment par Alpha Condé sous la pression de la rue et après des réserves de la communauté internationale.
Avec RFI