La scène se passe au quartier korianlen en plein cœur du centre ville de la commune urbaine de Kankan, prés de la Banque Centrale. Il s’agit d’un ressortissant libanais qui vend des oignons pourris à des prix forfaitaires aux femmes vendeuses du marché Dibida, dans une cour fermée. Quand une équipe de la presse locale s’est rendue sur les lieux histoire d’avoir d’amples informations sur la qualité de cette denrée en vente, le principal concerné a piqué une colère noire.
Interrogé sur les qualités de ces oignons, le commerçant a d’abord réfuté l’idée selon laquelle ses produits seraient prohibés avant de tenter de convaincre : « je ne suis pas là pour ça, c’est le camion transportant ces denrées qui est tombé en panne chose qui fait que ça pue, sinon ils ne sont pas pourris »
En face de la cour les sacs d’oignons sont superposés à même au sol dégageant des odeurs nauséabondes, chose qui empêche les voisins de mieux respirer.
Le jeune commerçant ne voulant pas que le mystère soit percé, il a refusé aux journalistes d’accéder dans son magasin. « Faites ce que vous voulez, mais moi je vous accepterez point de rentrer dans mon magasin et dans ma cour ».
Pendant ce temps, les femmes affluent vers la cour pour se procurer des oignons et les revendre au détail au marché.
Interpellé sur cette marchandise pourrie par notre correspondant, le service de contrôle de qualité a répondu qu’il va s’activer pour contrôler la marchandise, sans pour autant dire quand. En attendant, les populations continuent de s’approvisionner de ces oignons. Une situation qui inquiète dans la mesure où les produits impropres à la consommation ne sont pas sans conséquence sur la santé des hommes.
Mohamed Camara correspondant régional Kankan
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