Quatre responsables de l’Union des forces démocratiques de Guinée, (UFDG), le principal parti de l’opposition dirigé par Cellou Dalein Diallo, incarcérés depuis novembre dernier, ont bénéficié d’une liberté conditionnelle et devraient sortir de la maison centrale ce samedi 17 juillet.
Il s’agit de Ibrahima Chérif Bah, Ousmane Gaoual, Abdoulaye Bah et Mamadou Cellou Baldé.
Dans un communiqué lu vendredi nuit à la télévision nationale, le directeur de l’administration pénitentiaire a expliqué qu’il a pris cette décision pour raison de santé.
En séjour médical prolongé au CHU Ignace Deen, ces quatre prévenus vont désormais poursuivre leurs traitements à domicile à Conakry, avec des obligations comme, déférer à toute réquisition de l’administration pénitentiaire, ou ne pas sortir de la capitale guinéenne sans autorisation préalable de l’administration pénitentiaire.
Ils ont tous poursuivis pour « atteinte aux institutions de la république », « trouble à l’État par la dévastation et le pillage », « participation à un mouvement insurrectionnel », « menace de violence ou de mort par le biais d’un système d’information », et « production, diffusion et mise à disposition d’autres de données de nature à troubler l’ordre public ou la sécurité publique. »
Plusieurs autres détenus politiques comme Etienne Soropogui, président du mouvement politique Nos valeurs communes, croupissent toujours en prison.
Aucune date d’audience n’a encore été fixée pour eux.
Par Guinee28