Suite à la bousculade meurtrière de septembre 2015 qui a fait plus de 2297 morts, l’Arabie saoudite mettra à la disposition des pèlerins des bracelets électroniques pour pouvoir les identifier. Outre leurs données personnelles, ces appareils seront dotés d’un GPS.
Les musulmans se rendant en pèlerinage à La Mecque seront appelés cette année à porter un bracelet électronique de sécurité, après la confusion qui a entouré la bousculade meurtrière du hajj l’an dernier, a rapporté ce vendredi 1er juillet l’AFP, citant la presse saoudienne.
Le recours à cette technologie aidera les autorités saoudiennes à soigner les pèlerins et à « les identifier », selon les quotidiens Arab News et Saudi Gazette.
Un mouvement de foule meurtrier
Cette mesure a été prise suite à la bousculade tragique du 24 septembre 2015 qui avait fait 2297 morts, dont de nombreuses victimes africaines, selon des bilans communiqués par les gouvernements des pays d’origine. Les autorités saoudiennes, arguant avoir eu des difficultés à identifier les victimes, n’ont jamais fourni un bilan définitif sur leur nombre, ni sur leur ventilation par nationalité.
Les fidèles seront traçables par GPS
Sous le feu des critiques depuis ce drame, le plus meurtrier de l’histoire du pèlerinage, l’Arabie Saoudite veut prendre ses précautions dans la prochaine saison du hajj qui s’ouvrira en septembre. Les fidèles seront appelés à porter ce bracelet électronique dotés d’un GPS et qui contiendra leurs informations personnelles et médicales.
Parmi les données stockées, Arab News cite la date d’entrée du pèlerin dans le royaume, le numéro de son visa, son adresse et le numéro de son passeport.
Le prince héritier Mohammed ben Nayef, ministre de l’Intérieur, qui préside la commission du hajj, avait ordonné une enquête sur la bousculade de l’an dernier dont les résultats n’ont jamais été rendus publics.
Pour renforcer la sécurité à La Mecque, plus de 800 caméras de surveillance ont été installées autour de la Grande mosquée, le lieu le plus sacré de l’islam, selon Saudi Gazette.
Avec Jeune Afrique