Une étude réalisée par l’OMS et publiée fin 2019 dans la revue scientifique britannique The Lancet a révélé que plus d’une femme sur trois a été maltraitée pendant son accouchement en Guinée, en Birmanie, au Ghana et au Nigeria.
Dans ces quarte pays, l’étude montre que plus d’un tiers des femmes ont été victimes de mauvais traitements lors de leur accouchement dans des établissements de santé.
Selon l’étude, les femmes les plus jeunes et les moins instruites sont les plus exposées à ce risque, qui peut aller de la violence physique et verbale, à la stigmatisation et à la discrimination, en passant par les interventions médicales effectuées sans leur consentement, le recours à la force pendant les interventions et l’abandon ou la négligence par le personnel de santé.
En Guinée, face à ce constat, des scientifiques ont mis en place une série de recommandations pour améliorer la prise en charge lors de l’accouchement.
Le plan d’action élaboré avec la participation des infirmières et des sages-femmes prévoit notamment une formation aux soins maternels et surtout une meilleure écoute des femmes qui pourront désormais être accompagnées par une personne de leur choix avant et pendant l’accouchement, selon francetv.info, qui estime que cette prise de conscience constitue un premier pas indispensable pour améliorer les soins maternels et mettre en avant les droits des femmes.
Par Guinee28