Arrêtés en marge d’une tentative de manifestation du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) contre les restrictions d’accès à internet et l’arrêt du brouillage et de la censure des médias en Guinée, les journalistes ont été tardivement libérés.
Toutefois, ils doivent se rendre ce vendredi matin vers 09h à la gendarmerie territoriale de Dixinn pour la suite de leur audition.
Ceux qui ont été séquestrés à la Maison de la presse ont aussi pu quitter les lieux aux alentours de 19 heures.
Leur arrestation intervient dans un contexte où la liberté d’expression et d’opinion est sérieusement malmenée par la junte au pouvoir au motif d’une prétendue sécuritaire nationale.
Depuis bientôt deux mois, l’accès au réseaux sociaux est quasiment impossible en Guinée sans recours à un VPN. A cela, s’ajoute le retrait des médias critiques sur le bouquet canal plus, le blocage de certains sites d’informations et l’interdiction de toutes manifestations hostiles aux autorités de la transition.
Par Guinee28