Les élèves n’ont toujours pas repris le chemin de l’école en Guinée, malgré l’ouverture officielle des classes le 03 octobre.
Pour cause, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), qui réclame 8 millions comme salaire de base, poursuit sa grève générale et illimitée, déclenchée le jour de la rentrée scolaire.
Ce lundi, les élèves qui se sont déplacés pour aller à l’école ont été contraint de revenir faute d’enseignants qui suivent à la lettre le mot d’ordre de grève.
A l’intérieur du pays beaucoup d’enseignants n’ont pas encore rejoint leur lieu de travail.
Face à cette paralysie dans l’éducation, le gouvernement a menacé de licenciés et remplacer les enseignants grévistes.
En réponse, le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah prévient : « Pour les responsables administratifs qui sont entrain de proférer des menaces à l’endroit des enseignants tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays, nous leur demandons de bien vouloir se ressaisir. Faute de quoi, nous allons demander leur départ. Toute autorité, à quelque niveau que ce soit, qui se manifeste dans les intimidations à l’endroit de nos camarades, nous demanderons son départ pur et simple ».
Pour le moment le dialogue est suspendu.
Par Mariam Bâ