Depuis lundi 12 février l’éducation est paralysée par une grève générale illimitée, déclenchée par une partie du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par Abdoubacar Soumah. Ce syndicaliste, non reconnu par le gouvernement mais très aimé par les enseignants réclament une augmentation de salaire.
Les grévistes réclament notamment huit millions comme salaire de base pour tous les enseignants, la levée de la suspension de salaire d’Aboubacar Soumah et le payement intégral de 40% avec effet rétroactif de la valeur monétaire du point d’indice à 1030.
Si des négociations sont menées notamment à l’intérieur du pays, où des préfets et DPE tentent de faire revenir les enseignants dans les salles de classe, rien n’a bougé pour le moment.
De son côté le gouvernement refuse toujours d’ouvrir des négociations avec Aboubacar Soumah qu’il qualifie de rebelle, alors que ce dernier qui jouit de la popularité, n’entend pas céder cette fois-ci sans la satisfaction de leurs points de revendication.
Pendant ce temps, à Conakry comme presque partout à l’intérieur du pays les élèves sont à la maison, même ceux des écoles privées où leurs parents payent chaque mois.
Par Mariam Bâ