Le conseil des ministres a tenu sa session ordinaire ce jeudi 25 octobre 2018, sous la présidence du chef de l’Etat, Alpha Condé. Au cours des débats le ministre de la justice a souligné que les menaces ‘’réelles et potentielles souvent proférées contre la Guinée à cause de sa participation aux missions de maintien de la paix dans le monde, ne permettent plus de faire une quelconque économie de moyens et de stratégies pour assurer la sécurité nationale’’.
Cheik Sako a rappelé que depuis plus d’une vingtaine d’années, l’Afrique à l’instar d’autres régions du monde, connaît une aggravation sans précédent du terrorisme et d’autres formes de criminalité à dimension internationale.
Dans ce contexte, la Guinée, pour mieux assurer sa sécurité intérieure et extérieure, protéger ses citoyens et leurs biens, promouvoir son développement social et économique doit mettre en place une « Politique sécuritaire cohérente », adaptée à l’évolution de la société guinéenne, à l’environnement sous régional et régional, ainsi qu’au contexte international, a soutenu le ministre, soutenant que la législation pénale guinéenne même avec la révision du code pénal et du code de procédure pénale n’est pas adaptée pour mieux prévenir et lutter efficacement contre le terrorisme.
Ainsi, il a soumis pour examen le projet de Loi portant prévention et répression du terrorisme en République de Guinée. Projet qui a été approuvé par le conseil des ministres et sera soumis aux députés pour son adoption.
Par Alpha Abdoulaye Diallo