Christophe Lemoine, porte-parole du Quai d’Orsay, a répondu vendredi 7 mars 2025 à une question relative à la dégradation de la situation des droits de l’homme en Guinée. Il a affirmé que la France suit avec attention la situation guinéenne.
« Comme la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les Nations unies, l’Union européenne ou encore l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), nous maintenons avec les autorités de transition guinéennes un dialogue exigeant et les appelons à des avancées concrètes pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel, dans un esprit d’apaisement avec l’ensemble des forces politiques », a-t-il affirmé.
Poursuivant il indique que la France exprime sa préoccupation quant à l’enlèvement et aux violences dont a été victime l’activiste Abdoul Sakho dans la nuit du 18 au 19 février.
Cet enlèvement vient s’ajouter à ceux de deux personnalités de la société civile, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah et à celle du journaliste Marouane Camara, portés disparus en 2024 et dont nous sommes toujours sans nouvelle, rappelle-t-il, avant d’appeler les autorités guinéennes, « auxquelles nous avons fait part à haut niveau de notre inquiétude, à faire toute la lumière sur ces disparitions ».
En cohérence avec ses principes, la France appelle les autorités guinéennes à garantir la liberté d’expression et la sécurité de l’espace civique, conformément à leurs engagements, conclut-t-il.
Par I.Sylla