Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par Aboubacar Soumah va déclencher une grève générale et illimitée à partir du 12 février prochain.
Le SLECG qui accuse le gouvernement d’avoir refusé les propositions des religieux pour une sortie de crise, a dénoncé l’ingérence « notoire » du pouvoir dans les affaires syndicales.
En effet, le gouvernement à travers un communiqué a refusé de reconnaitre le dernier congrès du SLECG, qui a porté Aboubacar Soumah au poste de Sécuritaire General de ce mouvement syndical.
Les grévistes réclament huit millions comme salaire de base pour tous les enseignants, la levée de la suspension de salaire d’Aboubacar Soumah et le payement intégral de 40% avec effet rétroactif de la valeur monétaire du point d’indice à 1030.
L’annonce de cette grève intervient alors qu’Aboubacar Soumah vient d’être inculpé ce jeudi 1er février 2018, pour « vol de cartes de membre du Slecg, usurpation de titres, effraction du secrétariat du Slecg et faux et usage de faux » par le Tribunal de première instance de Dixinn.
Il a ensuite été placé sous contrôle judiciaire.
En novembre dernier un étudiant ivoirien et deux collégiens avaient été tués par balles durant la grève lancée par ce mouvement syndical.
Par Alpha Abdoulaye Diallo