Les activités tournent au ralenti dans la capitale guinéenne, Conakry, ce lundi 26 février 2018, suite à un appel à une journée « ville morte » lancé par l’opposition qui conteste les résultats des élections communales donnés par la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Magasins fermés, rues presque désertes…, Conakry vit au ralenti ce lundi 26 février 2018, où les activités sont paralysées par l’opposition qui a appelé à une journée « ville morte » pour protester contre les résultats du vote communal du 04 février dernier.
Dans plusieurs quartiers, de pneus ont été brûlés sur la route et des échauffourées ont été enregistrés le matin à Kipé entre des élèves qui réclament la reprise des cours et les forces de sécurité.
A Madina, le plus grand marché du pays, le commerce reste fermé.
Néanmoins à Kaloum, centre Administratif du pays, les affaires fonctionnent normalement.
Dimanche, le médiateur de la République, Mohamed Saïd Fofana s’était rendu au domicile du président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, pour le convaincre de revenir à leur appel, mais le chef de file de l’opposition n’a pas accepté.
Il faut signaler que l’appel de l’opposition coïncide avec une grève d’une partie du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée.
Cette grève générale illimitée, déclenchée le 12 février perturbe l’enseignement pré-universitaire un peu partout dans le pays.
Par Alpha Abdoulaye Diallo