En Guinée-Bissau, plusieurs officiers supérieurs de l’armée nationale ont été arrêtés vendredi 31 octobre.
Les autorités les accusent d’avoir tenté d’organiser une opération visant à « renverser l’ordre constitutionnel » à la veille du lancement de la campagne pour les élections législatives et présidentielles prévues le 23 novembre.
Selon le chef d’état-major adjoint des forces armées, le général Mamadou Touré cité par la BBC, « cette action visait à perturber le processus électoral ».
Pour sa part, le gouvernement Bissau guinéen a pris « toutes les mesures nécessaires » pour que la campagne électorale en vue des élections législatives et présidentielles du 23 novembre se déroule dans « la paix, la sécurité et la stabilité », a déclaré le président Umaro Sissoco Embalo, candidat à un second mandat.
Umaro Sissico Embalo a été élu président de la Guinée-Bissau en 2019, mais l’opposition conteste sa légitimité, arguant que son mandat prenait fin en février 2025.
Par Guinee28



