Après plus de deux semaines du déclenchement de la grève qui paralyse le secteur de l’éducation, le gouvernement et les syndicalistes ont entamé des négociations ce mercredi 28 février au palais du peuple. Durant toute la journée, les représentants du gouvernement, dont Tibou Camara, ministre d’Etat conseillé personnel du Chef de l’Etat et le médiateur de la République, Mohamed Saïd Fofana ont discuté avec les syndicalistes menés par Abdoubacar Soumah, devant les autorités religieuses.
A l’issue de cette première journée, les syndicalistes ont obtenu la levée des sanctions contre Aboubacar Soumah, qui se trouvait être le premier point des revendications, mais ils restent intraitable sur le deuxième point, à savoir l’augmentation immédiate des salaires à hauteur de 40% avec effet rétroactif.
Du côté du gouvernement, Tibou Camara a estimé que malgré toute leur « bonne volonté, il y a aussi des limites et cette limite « réside dans les difficultés de trésorerie que l’Etat rencontre mais également dans les accords et les engagements que nous avons avec nos partenaires…, il y a ce que nous voulons et il y a ce que nous pouvons » dit-il
Le dialogue engagé suite à une rencontre le mardi 27 février, entre le président Alpha Condé et les syndicalistes, va se poursuivre ce jeudi 1er mars 2018.
Pendant ce temps la grève, qualifiée de « sauvage » au début par les autorités, continue toujours.
Par Alpha Abdoulaye Diallo