La grève déclenchée la semaine dernière par une partie du syndicat des enseignants de Guinée, se transforme en violence à Conakry, la capitale guinéenne. Ce mardi 21 novembre 2017, un jeune a été tué par balles à Cosa, portant le nombre des morts à deux, depuis le début du mouvement.
Selon nos informations, la victime du nom de Saifoulaye Bah, qui est aussi élève, a été pourchassée par de agents des forces de l’ordre, avant de se faire tirer dessus, prés de son domicile.[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Son corps se trouve actuellement dans une mosquée à Cosa.
Hier lundi, un collégien avait été tué aussi à Dabompa. Là aussi les forces de l’ordre sont pontées du doigt.
Dans plusieurs quartiers de Conakry, les violences se poursuivent en ce moment, entre les élèves qui réclament des enseignants et les forces de l’ordre.
Depuis la semaine dernière, une partie du syndicat des enseignants de Guinée est en grève pour réclamer une augmentation de salaire. Mais pour le gouvernement cette grève est « illégale » et « sauvage ».[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Par Mariam Bâ