Quelques heures après la fermeture de la radio BTA FM basée à Labé, les signaux de la radio Gangan FM viennent d’être brouillés par les autorités guinéennes. Selon une journaliste de ce média contacté par notre rédaction, l’ordre serait venu de la présidence.
Ces deux médias sont accusés d’avoir donné la parole à Aboubcar Soumah, secrétaire général adjoint du SLECG, Syndicat Libre des Enseignants et Chercheur de Guinée, à l’origine d’une grève qui paralyse le système éducatif guinéen, depuis le 13 novembre dernier.
Le weekend passé le président Alpha Condé qui a accusé Soumah et ses collègues de rébellion, avait prévenu que « désormais, toute radio qui diffusera des communiqués de Soumah sera fermée, parce qu’elle sera complice de la rébellion. Nous ne voulons plus qu’il y ait l’anarchie en Guinée », avait-il averti. Un avertissement jugé anti-démocratique par les journalistes guinéens.[rsnippet id= »1″ name= »pub google »]
Par Guinee28