Quatorze ressortissants ouest-africains expulsés des Etats-Unis vers le Ghana ont été renvoyés dans leurs pays d’origine. Ils avaient été envoyés depuis les États-Unis le 5 septembre à bord d’un avion-cargo militaire, sans qu’ils ne soient informés de leur destination pendant le voyage.
Dans un communiqué, le porte-parole de la présidence ghanéenne et ministre de la Communication, Felix Kwakye Ofosu, a indiqué que les 14 migrants expulsés par les États-Unis avaient été accueillis pour une courte période, puis aidés à rentrer dans leur pays.
Parmi eux se trouvaient des ressortissants du Nigéria et de Gambie. Cinq d’entre eux ont saisi en urgence la justice américaine pour contester la légalité de leur expulsion.
Cette action fait suite à un accord controversé entre Washington et Accra par lequel le Ghana rejoint la liste de pays qui ont accepté d’accueillir sur leur sol des personnes en situation irrégulière expulsées des États-Unis, à savoir le Rwanda, Eswatini, et le Soudan du Sud.
Les défenseurs des droits des migrants critiquent ce programme, affirmant qu’il est contraire au droit international, qu’il met en danger la sécurité des demandeurs d’asile et qu’il favorise les pays ayant un mauvais bilan en matière de droits humains.
Par Mariam Bâ