La ville de Fria est toujours agitée, où des femmes sont dans la rue depuis lundi pour réclamer le départ de la préfète, Gnalen Condé, accusée de détournement de l’argent destiné à la propagande pour un 3e mandat.
Avec des foulards rouges sur leurs têtes, les manifestantes campent toujours dans la rue pour obtenir l’éviction de la préfète.
La tension est montée d’un cran dans la soirée de ce mardi 14 mai, quand des agents de sécurités qui seraient venus de Conakry et de Boké ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les femmes.
Cette intervention a poussé des jeunes à sortir dans la rue avec des cailloux pour dit-on, soutenir leurs mamans.
Plusieurs personnes ont été blessées dans les échauffourées avec les forces de l’ordre, dont un journaliste, pris à parti par des gendarmes alors qu’il couvrait la manifestation.
Par Alpha Abdoulaye Diallo