Cette année en Guinée, tout le monde ou presque sont unanime. Les résultats du BEPC (36,70%) et du Baccalauréat (27,15%) sont catastrophiques. Avec un système éducatif défaillant, des enseignants incompétents et mal payés et des élèves paresseux, ces résultats interpellent aussi bien l’Administration publique que les parents d’élèves.
Il est clair que les faibles taux de réussite enregistrés au Bac et au BEPC ne sont pas uniquement dûs aux grèves enregistrées durant l’année scolaire. C’est tout le système éducatif guinéen qui est malade.
Du nombre pléthorique des élèves par salle de classe à la floraison sans contrôle des écoles privées, en passant par le niveau jugé faible de la majorité des enseignants, aujourd’hui l’école guinéenne souffre d’une maladie qu’il faut impérativement soigner .
De l’avis de l’ancien ministre de la réconciliation nationale, Bah Oury, qui a jugé récemment que l’école nationale est à l’agonie, 27,15% comme taux de réussite au Bac 2017 interpelle tous les acteurs politiques et sociaux. « C’est un drame qu’il faut corriger en profondeur » et maintenant sinon c’est l’avenir de toute une génération qui est sacrifié.
Par Alpha Abdoulaye Diallo