En Guinée, à l’entame de la saison sèche, l’électricité devient de plus en plus rare dans la capitale Conakry, malgré les potentialités en eau.
Le courant qui était quasi-quotidien en saison de pluie ne vient désormais que la nuit dans la plupart de quartier de Conakry. Pourtant, au lancement du barrage à quelques semaines de l’élection présidentielle de 2015, l’Administration d’Alpha Condé n’a pas cessé de dire que les délestages sont finis dans la capitale.
Mais plus le temps passe, plus les réalités deviennent amers pour la population, qui, aujourd’hui se voit priver d’électricité tous les jours.
Cette situation pousse les grands consommateurs d’énergie (entreprises) à se tourner vers les groupes électrogènes, tandis que dans les quartiers le ronronnement de petits moteurs destinés à la charge de téléphones devient de plus en plus nombreux.
Pendant ce temps, EDG, la société en charge d’électricité en Guinée, qui avait longtemps défendu que c’est la vétusté du réseau de distribution du courant qui serait à la base des désagréments et que la production de courant ne ferait nullement défaut, ne sait plus quoi dire.
En début de la CAN (coupe d’Afrique des Nations), elle avait fendu un communiqué dans lequel elle appelait les guinéens à éteindre même les ampoules pour pouvoir regarder les matchs. Histoire de dire que malgré l’euphorie, Kaleta est tout simplement une déception.