Comme annoncé en août dernier par le ministre de l’enseignement pré-Universitaire, Ibrahima Kalil Konaté, tous les admis au Bac 2017, seront orientés dans les universités publiques.
« Chaque candidat, pour être orienté, doit formuler au moins 5 et au plus 15 choix de programmes de formation proposés par les différentes Institutions d’Enseignement supérieur publiques ainsi que les établissements d’Enseignement technique et de Formation professionnelle de type B », a précisé le ministère de l’Enseignement Supérieur, dans le communiqué annonçant le calendrier des orientations des bacheliers.
Cette précision du ministère qui ne mentionne pas le nom des Universités privées, laisse croire qu’il n’y aura pas d’orientions dans le privée cette année.
Récemment, le ministre de l’Enseignement Supérieur, Abdoulaye Yero Bladé, avait estimé que le gouvernement dépensait trop d’argent en faveur des Universités privées, dans lesquelles sont orientés certains bacheliers.
Selon le ministre Baldé, depuis 2008 jusqu’en 2016, le gouvernement a dépensé près de 1300 milliards pour ces universités. Pour l’année scolaire (2016-2017), il prévoyait aussi de verser à ces écoles près de 385 milliards. « C’est énorme pour une économie en récession et qui se cherche », avait-t-il estimait.
Pour beaucoup d’observateurs donc, le taux faible de réussite au Baccalauréat 2017 (27, 15%) est causé en grande partie par la volonté du gouvernement de mettre fin à l’orientation des certains bacheliers dans les Universités privées. Des Universités dont la grande majorité ne fonctionnent que grâce à ce partenariat.
Par Mariam Bâ