L’animateur du mouvement UFDG-Renouveau a dénoncé le coût ‘’élevé’’ des études de Master en Guinée.
Selon Bah Oury, l’accès à l’enseignement supérieur est une véritable course d’obstacles pour les jeunes guinéens.
« Avec des taux de 24% d’obtention du bac qui limitent drastiquement l’entrée à l’Université, l’inscription en master dans les établissements privés et publics est un calvaire », a-t-il fustigé dans une série de tweet
« Ces enseignements du second cycle universitaire sont payants. Le tarif moyen est de l’ordre de 15 millions FG (1500€), somme hors de portée pour la grande majorité des étudiants. Les compétences académiques ne sont guère prises en compte afin de repêcher les meilleurs étudiants », a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « S’il est logique que les cours soient payants dans le privé, il n’est pas pensable qu’il en soit de même pour les universités publiques. L’indispensable investissement dans la formation devient ainsi un vain mot. Les jeunes démunis ou moins fortunés sont alors abandonnés! » Regrette-t-il, estimant ainsi que ‘’l’égalité des chances que doit alors promouvoir l’enseignement public n’est guère qu’un lointain souvenir’’.
Par Mariam Bâ