Entamé le 25 novembre à l’initiative du chef de la junte, le colonel Mamadi Doumbouya, et boycotté par les principaux partis politiques, le dialogue politique a pris fin mardi 20 décembre.
Au lendemain de la clôture, les conclusions ont été rendues publiques au cours d’une cérémonie solennelle au palais présidentiel. Cérémonies à laquelle plusieurs ministres, des hauts cadres politiques, administratifs et militaires en ont pris part.
Le rapport final qui a été remis au colonel Mamadi Doumbouya par les facilitatrices comporte 35 résolutions.
Parmi elles il y a : « Exiger que les présidents des institutions, membres du gouvernement, les directeurs des régies financières et les sociétés publiques déclarent leurs biens avant et après leurs fonctions. Prévoir les candidatures indépendantes aux élections locales exclusivement », a exposé La porte-parole des facilitatrices, Makalé Traoré.
Pour les candidatures à l’élection présidentielle : « Fixer l’âge limite à 35 ans minimum et à 75 ans maximum pour les candidatures à l’élection présidentielle. »
Toutefois, « pour les prochaines élections, les personnes ayant 75 ans révolus au 31 décembre 2024 sont autorisés à être candidat », soulignent les résolutions.
Par Alpha Abdoulaye Diallo