Alors qu’elle s’opposait catégoriquement qu’un membre du gouvernement soit président du cadre de dialogue politique entamé ce jeudi 22 septembre 2016, l’opposition a fini par se rétracter en acceptant le General Bourema Condé, ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, présider les négociations.
« Ce n’est pas pour le moment la peine de bouleverser le présidium et d’amener une nouvelle personne alors qu’on a déjà une première séance qui est bien déroulée. Nous continuons à faire confiance à monsieur le ministre de l’Administration du territoire en espérant que ce cadre équitable prime pour que chaque partie puisse s’exprimer librement», a déclaré le porte parole de l’opposition Aboubacar Sylla.
Pourtant, pas plus tard qu’hier, monsieur Sylla, disait que comme la plupart des points inscrits à l’ordre du jour s’adresse au gouvernement et c’est lui qui a la solution. « Nous ne pouvons pas accepter qu’il ( Borema Condé ndlr) soit juge et partie ».
Avec ce revirement spectaculaire, l’opposition n’a fait que prouver son manque de cohérence dans ses démarches politiques.