Les premières discussions entre la classe politique et le ministre de l’Administration du territoire pour l’ouverture du cadre de concertation se sont terminées hier vendredi. Mais si certains saluent un esprit d’ouverture, la démarche n’a pas permis d’évacuer tous les doutes. C’est dans ce contexte que l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie a dévoilé ses attentes de ce dialogue politique en gestation.
Alors que Mory Condé leur demande quel type de dialogue faudra-t-il mettre en place, l’ANAD souhaite qu’il soit avant tout politique.
« Il est essentiel que ce cadre de dialogue « ne concerne que les représentants des autorités de la transition (CNRD et gouvernement), les partis politiques, les partenaires techniques et financiers et la CEDEAO, qui jouerait le rôle de facilitateur pour aviver, entre les acteurs du dialogue, la confiance qui est un levier nécessaire pour sa réussite », note la coalition que dirige Cellou Dalein Diallo dans une lettre à Mory Condé, excluant de facto la société civile.
Concernant les sujets à aborder dans le dialogue politique, l’ANAD soutient qu’il faut privilégier les questions politiques. Ceci, « afin d’éviter les écueils et les blocages ».
« Toutefois, la complexité de la marche du monde et l’interconnexion entre la plupart des sphères d’activités doivent amener le cadre de dialogue à se saisir de toute question susceptible d’avoir des effets déterminants sur l’évolution et la finalisation de la transition », estime l’ANAD, expliquant qu’il s’agit « principalement de la constitution, du code électoral, de l’organe de gestion des élections, du fichier électoral et du chronogramme ».
Par Guinee28