Les réactions se multiplient suite à la mort en détention de Mamadou Oury Barry le 16 janvier dernier. Alors que le ministère de la justice parle de mort naturelle, pour l’Union européenne, « ces faits, répétés, mettent en évidence les dysfonctionnements du système pénitentiaire et de l’appareil judiciaire guinéen ».
Depuis novembre dernier, au moins quatre détenus politiques sont morts en détention préventive à la Maison centrale de Conakry.
L’Union européenne appelle les autorités guinéennes à remédier à cette situation et à ce que la justice puisse pleinement s’exercer sur la base d’enquêtes menées en toute indépendance, dit-elle dans un communiqué, rappelant que « le droit à un procès équitable et à la dignité pour les détenus fait partie intégrante des Droits de l’Homme à laquelle l’Union européenne est indéfectiblement attachée ainsi qu’à la liberté d’association, d’expression et de manifestation »
Par Mariam Bâ