Les ennuis judiciaires se multiplient pour Bolloré. Mis en examen en avril, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption pour l’obtention de concessions portuaires de Conakry et de Lomé, une autre affaire judiciaire concernant le groupe a été relancée par la société Africarail, qui détient les droits de construction de la boucle ferroviaire ouest-africaine, devant la Cour Internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale.
Selon le site sénégalais seneweb qui cite le journal Enquête, Africarail a officiellement demandé la reprise de la procédure visant les États du Niger et du Bénin. Cette procédure, lancée en novembre 2015, avait été suspendue plus de deux ans, en vue d’un règlement à l’amiable, qui n’a pas abouti.
Même si son patron n’est pas poursuivi, le groupe Bolloré pourrait pâtir de cette procédure, dit la même source.
La boucle ferroviaire ouest-africaine, projet pharaonique de 3000 kilomètres de voie ferrée, est porté pendant plusieurs années par le groupe Bolloré pour un coût estimé à 3 milliards d’euros.
Par Guinee28