Après plusieurs tentatives, Moussa Cadis Camara, essaye ce mercredi 26 aout 2015 encore de regagner la Guinée, terre de ses ancêtres.
L’ex chef de la junte militaire de 2008-2009, Dadis Camara, qui vit en exil au Burkina depuis 2010, suite à une attaque perpétré à son encontre par son aide de camp Toumba Diakité, veut mettre fin à son exil.
Inculpé dans le dossier du massacre du 28 septembre 2009, où au moins 157 personnes avaient été tuées à Conakry, par la junte qu’il dirigeait, Dadis Camara est annoncé à nouveau ce mercredi 26 août 2015 dans la capitale guinéenne.
Si son parti, les FPDD (forces patriotiques pour la démocratie et le développement) croient fermement à son retour, Comme à la dernière fois, la tâche s’annonce compliquer pour l’enfant de Koulé, qui veut se porter candidat à la présidentielle du 11 octobre prochain.
D’abord, comment quitter le Burkina ? En mi aout, monsieur Camara, qui avait même réservé une place dans un vol pour Conakry, n’avait pas pu franchir l’aéroport de Ouagadougou. Il avait été empêché par des autorités dont les identités pour le moment ne sont pas connues.
Après le Burkina, il doit transiter par Abidjan. Là aussi, la tâche s’annonce ardue. Hôte encombrant pour la Côte d’Ivoire, ils seraient difficiles pour les autorités ivoiriennes d’autoriser son escale. La dernières fois, celles-ci avaient indiqué, qu’elles n’étaient pas au courant de son passage par Abidjan.
Enfin sa descente à l’aéroport-Gbessia. Si le pouvoir de Conakry n’a pas caché son ignorance sur son retour annoncé pour ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Albert Damantang Camara a clairement indiqué chez nos confrères de guineematin que Ce n’est pas la Guinée qui a envoyé Dadis à Ouagadougou. »
« Penser que le gouvernement guinéen est capable de dicter son comportement aux gouvernements ivoiriens et burkinabés, c’est prétendre avoir beaucoup de pouvoir. » Dit-il