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Coronavirus: l’Afrique franchit officiellement la barre des 100 000 morts
Published
1 an agoon

L'Afrique, qui subit une seconde vague de coronavirus, a passé la barre des 100 000 morts depuis le début de la pandémie. Mais le bilan sur le continent pauvre d'1,2 milliard d'habitants est sans doute bien plus élevé comme peut l’illustrer l’exemple sud-africain.
Les 54 pays de la région totalisent 100 000 décès (pour 3 793 660 cas déclarés), selon un comptage de l'AFP. La région, relativement épargnée, est la dernière, outre l'Océanie, à atteindre ce seuil franchi en avril par l'Europe. Mais ces chiffres se fondent uniquement sur les bilans communiqués quotidiennement par les autorités sanitaires de chaque pays et ne reflètent qu'une fraction du total réel de contaminations.
« Beaucoup de pays ont essentiellement des tests PCR, dans les capitales. Et plus on s'éloigne des centres urbains, moins il y a de tests», explique l'épidémiologiste Emmanuel Baron, de l'ONG Médecins sans frontières (MSF) présente en Afrique.
Et cette maladie peut passer « inaperçue », rappelle-t-il, avec des cas asymptomatiques ou des symptômes facilement confondus avec d'autres.
Pays le plus touché du continent africain par le covid-19, l'Afrique du Sud pourrait avoir largement sous-estimé le nombre de cas et de morts, rapporte notre correspondant à Johannesburg, Romain Chanson. Entre mai 2020 et février 2021, une surmortalité de 140 000 décès a été comptabilisée par le Conseil sud-africain de la recherche médicale. Ce sont deux courbes, superposées: celle de la mortalité liée au Covid dessine une petite bosse quand surgit une vague épidémique. Tandis qu'au même moment la courbe de la surmortalité bondit, sans être attribuée au Covid.
La moitié de la population sud-africaine contaminée
Pourtant, il ne fait aucun doute, ces décès sont liés à la pandémie estime le Conseil sud-africain de la recherche médicale. Problème, les personnes décédées ne sont pas automatiquement testées au covid-19. Et il est impossible pour le moment de distinguer les victimes directes du Covid, et les victimes collatérales d'un système hospitalier surchargé.
Selon une étude statistique de l'assureur Discovery, environ 90% de cette surmortalité est imputables au Covid-19, soit 120 000 morts. Loin, très loin des bientôt 49 000 morts officiellement déclarés.
Autre découverte, confortée par une étude sur les anticorps réalisée par le centre national du sang : la moitié de la population sud-africaine aurait déjà été contaminée au Covid-19.
L'Afrique du Sud a lancé sa campagne de vaccination cette semaine et espère vacciner 67% de sa population d'ici la fin de l'année pour atteindre l’immunité collective.
AFP
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Une personne a été tuée dans des affrontements entre des habitants de deux villages (Gnèguèyah dans le district de Sékhoussoriyah et de Modouyah dans le district Dar-es-Salam) autour du contrôle d’un domaine agricole dont ils se disputent la paternité depuis plusieurs années.
Le drame a eu lieu ce 28 juin 22, dans la commune rurale de Madina-Oula dans la région de Kindia.
Plusieurs personnes ont été également blessées par balles. Elles ont été transportées à l’hôpital régional de Kindia pour des soins.
Les violences ont éclaté dans la journée aux environs de 15 heures. Mais finalement, le calme est revenu après l’intervention des forces de sécurité.
Par Guinee28
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Lituanie : Amnesty International dénonce l’abandon des migrants, dont Sékou guinéen, dans les centres de détention
Published
21 heures agoon
Juin 28, 2022
Amnesty international a dénoncé les terribles conditions de vie des migrants enfermés dans les centres de détention en Lituanie. Dans son dernier rapport publié lundi 27 juin, l’ONG explique qu’ils sont soumis à des emprisonnements arbitraires, des violences et des procédures administratives qui n'aboutissent jamais, les milliers d'exilés actuellement enfermés dans le pays croupissent dans des prisons sans aucune information sur leur avenir. "De quoi devenir fou", affirme Sékou, un migrant guinéen retenu dans le centre de Pabradé.
Les conclusions sont accablantes. L’ONG qui a envoyé une délégation du mois de novembre 2021 au mois de mai 2022, relève que les milliers de migrants entrés dans le pays depuis la Biélorussie voisine, "sont détenus dans des conditions sordides […] privés d’accès à une procédure d’asile équitable et soumis à de graves violations des droits humains". "De nombreuses personnes ont dit avoir été battues, insultées et soumises par des gardiens à un harcèlement et à des intimidations motivées par la haine raciale", peut-on lire dans le communiqué d’Amnesty.
Contacté par infoMigrants, Sékou, un migrant guinéen en détention depuis bientôt un an dans le centre de Pabradé, explique sa situation. "Je suis toujours là, enfermé. Le 3 juillet, ça fera douze mois que je survis ici, dans un conteneur", confie-t-il, sans avoir jamais reçu une seule information sur une possible libération. "On ne nous dit rien, absolument rien. C'est à devenir fou...", regrette-t-il.
Par Mariam Bâ
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CEDEAO : deux millions de dollars pour accélérer les réformes du secteur de l’électricité
Published
22 heures agoon
Juin 28, 2022
ABIDJAN, Côte d'Ivoire, 28 juin 2022/ Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé, vendredi 24 juin 2022 à Abidjan, un don de deux millions de dollars américains pour une assistance technique visant à accélérer les réformes du secteur de l’électricité au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Ce don du Fonds africain de développement – le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) – est destiné à l'Autorité régionale de régulation de l'électricité de la CEDEAO. L'objectif ultime est de stimuler le commerce transfrontalier de l'électricité et d'améliorer l'accès à l'énergie dans les 15 pays de la région.
Le projet comporte cinq composantes : la première englobe les règlements et les indicateurs clés de performance du rapport phare de la Banque africaine de développement sur l'indice de réglementation de l'électricité pour l'Afrique que doit adopter l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la Communauté pour qu’ils soient appliqués dans les pays membres de façon uniforme. Dans le cadre de cette composante, le projet renforcera les capacités des pays membres pour la collecte et la communication de ces indicateurs sur une plateforme commune.
La deuxième composante consistera à mener une étude - en tenant compte des sexo-spécificités - afin d’actualiser l’analyse comparative des tarifs de l’électricité et de leurs facteurs sous-jacents tout au long de la chaîne de valeur du secteur de l'électricité au sein de la CEDEAO.
Le troisième volet consiste à développer un système centralisé de gestion de base de données, où seront collectées les données et toutes informations pertinentes sur l’énergie provenant des pays membres, avant qu’elles ne soient stockées et diffusées sur une plateforme numérique commune.
Une étude est prévue dans le cadre du quatrième volet, afin d’évaluer et d’identifier les goulots d'étranglement et les risques du projet dans les pays membres de la CEDEAO et recommandera une approche cohérente pour éliminer progressivement les obstacles pour l'investissement dans le secteur de l’énergie électrique à chaque étape, avant et après l’instauration du marché régional de l'électricité de la CEDEAO.
Enfin, la cinquième et dernière composante est axé sur la gestion du programme et le renforcement des capacités. Ces actions seront cofinancées avec l'Autorité régionale de régulation de l'électricité. Toutes les composantes du projet prendront en compte les données sexospécifiques.
« À terme, ce projet va faciliter le commerce régional de l’électricité et contribuer à améliorer l’accès à l’électricité », assure Solomon Sarpong, chef d’équipe du projet à la Banque africaine de développement. « Il va s’attaquer aux principales causes de la fragilité, comme les goulets d’étranglement au niveau des infrastructures, le chômage des jeunes, les défis environnementaux, les inégalités entre les sexes et le déséquilibre du développement régional ».
Créée le 28 mai 1975 avec le Traité de Lagos, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest est une organisation régionale qui promeut l’intégration économique dans tous les secteurs d’activité des pays membres. Elle compte quinze pays membres : Bénin, Burkina Faso, Cabo Verde, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo. Couvrant environ 6,1 millions de km2, la CEDEAO compte une population estimée à 360 millions d’habitants.
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