Les parlementaires de la CEDEAO sont en retraite cette semaine à Winnéba, au Ghana, à la recherche des solutions durables aux problèmes qui minent les processus électoraux en Afrique de l’Ouest.
Les récents coups d’Etat au Mlali et en Guinée, le problème de 3ème mandat, les violences poste électorales prouvent à suffisance que les acquis démocratiques de ces 20 dernières années en matière électorale sont fragiles d’où, la nécessité pour les parlementaires de de la CEDEAO de réfléchir à des mécanismes par lesquels il faudrait consolider les systèmes démocratiques dans nos Etats.
A l’ouverture des travaux le mercredi dernier, le Président du parlement de la CEDEAO l’honorable Sidie Mohamed Tunis a indiqué que ‘’ces crises électorales et la violence qu’elles engendrent représentent une grande partie des crises qui continuent de secouer la sous-région et semblent interroger la capacité des États membres à tenir des élections susceptibles de garantir la stabilité et la bonne gouvernance dans la Communauté’’.
L’hôte de cette rencontre, le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’ Etats et de gouvernements de la CEDEAO, le Président du Ghana Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a apporté son soutien à l’initiative des parlementaires et relevé les efforts en cours au niveau des dirigeants pour en finir avec cette situation qui sapent les avancées enregistrées au sein de la communauté.
Le thème de ce séminaire de haut niveau est libellé comme suit : « deux décennies d’élections démocratiques dans les Etats membres de la CEDEAO : réalisations, défis et perspectives ». Autour de ce thème sont organisés plusieurs panels animés par des experts de différents domaines en vue d’un partage d’expériences. Des échanges qui conduiront certainement à la revue des cadres juridiques et institutionnels de l’espace communautaire.
Une dépêche d’Abdoulaye Diallo