Vous qui êtes au faîte du pouvoir actuel, sachez que le soleil de la transition finira par se coucher même si certains d’entre vous se prennent pour des sempiternels décideurs de tout sur tout ce qui bouge sur le territoire national guinéen oubliant que la roue de l’histoire tournera tant que la planète terre existera parmi les créatures célestes. A ceux-là, il est bon ton de leur dire qu’il n’est pas encore tard de se réapproprier le bon esprit s’ils gardent sur eux une once de regret.
En enfants du bon dieu, qu’ils acceptent d’entendre raison. Qu’ils ont remplacé des serviteurs de la République à leurs différents postes.
Comme certains d’entre eux, aujourd’hui, de bénéficiaires de hautes responsabilités dans les structures de l’Etat ou au sein des différents gouvernements successifs s’étaient pris pour des dieux sur terre jusqu’au moment où un nouvel ordre établi est venu leur rappeler qu’en matière de gestion du pouvoir temporel, nul n’est Dieu pour se croire éternellement installé à un trône dans un Etat de droit.
Donc, au lieu de les condamner, supplions ensemble ces compatriotes-là à ne plus accepter de faire dans l’arrogance destructrice, d’oublier que certains d’entre eux étaient des bagnards en détention à la Maison centrale de Coronthie où ils étaient assimilés à des dangereux ennemis publics bons à laisser pourrir au cachot comme des bandes de cafards et de rongeurs dont le seul crime était d’être des rejetons de personnalités évincées de leurs postes, ou d’appartenir à une famille politique réclamant le respect de la vérité des urnes et du droit sacré à la vie de nos concitoyens massacrés. J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo, in Le Populaire