Mis en examen dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption pour l’obtention de concessions portuaires en Afrique, Vincent Bolloré conteste ces accusations dans une tribune publiée dans Le Journal du dimanche du 29 avril.
Pour l’homme d’affaires français qui s’exprime pour la première fois depuis sa mise en examen mercredi, les suspicions à l’égard des activités de son groupe résultent d’une vision »biaisée » de »l’Afrique considérée comme un continent de non-gouvernance et de corruption ».
Le milliardaire a déclaré que l’enquête en cours pourrait affaiblir les liens entre la France et ses anciennes colonies sur le continent. Il a averti que bientôt la France aura plus besoin de l’Afrique.
Vincent Bolloré a été mis en examen pour « corruption d’agent étranger », « complicité d’abus de confiance » et « faux et usage de faux » pour les conditions de l’attribution de concessions portuaires en Guinée et au Togo.
BBC