Alors que la vie devient presque insupportable en Guinée au point que le 08 mars, des femmes ont directement interpelé le président de la transition sur la situation de plus en plus précaire du panier de la ménagère, au palais du peuple, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le gouvernement indexe les coupables de cette crise économique.
A l’occasion de la session ordinaire du conseil des ministres de ce jeudi 17 mars, le premier ministre a rejeté la responsabilité de la cherté de la vie à la guerre en Ukraine et à la pandémie de Covid-19.
« La crise en Ukraine et le COVID ont désorganisé les chaines logistiques internationales et mis à nu les déficits importants dans la production vivrière », explique Mohamed Béavogui, soulignant que pour le moment, « ce constat s’inscrit dans une tendance durable ».
Face à cette situation, il a plutôt invité la ministre de l’Information « à poursuivre le programme d’information de l’opinion publique, aussi bien en français qu’en langues nationales, sur le contexte économique mondial qui impacte le prix des denrées de première nécessité ». Comme pour dire aux guinéens de serrer la ceinture à deux semaines du début du mois de Ramadan !
Par Pety Diallo