Militariser Ratoma pour lutter contre le grand banditisme est un faux prétexte que le gouvernement veut utiliser pour imposer la dictature et la terreur sur des paisibles populations, sinon une attaque à main armée remonte à quand dans cette commune ?
Aujourd’hui, il est clair que le président de la République veut un 3e mandat coûte que coûte. Où est Kelefa Sall qui était un obstacle contre ce projet ? Il a été demi en violation flagrante de la constitution. Bien entendu, le seul rempart contre ce tripatouillage de la constitution reste les jeunes de Ratoma, que le pouvoir veut anéantir à tout prix. La presse, elle, semble déjà être acquise, le cas de Moutar de RFI est illustratif. Aucune association de presse n’a osé condamner l’annulation de son accréditation par la HAC, sur instruction du ministère de la défense. Et la société civile, Existe-t-elle toujours ?
S’il y a lutte contre le grand banditisme, ça devait être entre Mamou et Kindia où, il ne passe une semaine sans que les bandits armés braquent les véhicules et leurs passagers. Où est l’armée pour arrêter ces malfaiteurs ? Plutôt certains d’entre eux sont complices comme le montre souvent la presse locale à travers certains cas d’arrestations isolées.
Aujourd’hui, il est plus qu’urgent que les guinéens, les vrais, regardent dans la même direction pour barrer la route à cette dictature. Elle ne connait pas d’ethnie, ni une religion encore moins une région. Partout la même torpeur causée par un clan des tortionnaires ici des quatre coins du pays.
Bientôt deux mois depuis la rentrée scolaire, nos enfants sont toujours à la maison. Les enfants malinkés, les enfants peuls, les enfants forestiers, les enfants soussous, les enfants de Guinée, nos enfants. Deux mois de congé forcé c’est trop, disons-le aux autorités. Plus elles nous divisent, plus elles nous dominent, le temps du réveil doit sonner.
Par Alpha Abdoulaye Diallo