Selon les chiffres révélés par le ministre de l’Education nationale Stanislas Ouaro, ces fermetures d’écoles concernent 154 233 élèves et 5032 enseignants à la date du 15 février.
Les menaces contre le système éducatif ont commencé en 2016, mais se sont aggravées depuis l’année dernière, notamment dans les provinces du Soum (région du Sahel), du Yatenga et du Loroum (région du Nord).
En 2018, les perturbations se sont étendues aux régions de l’Est, de la Boucle du Mouhon et du Centre-est du pays.
Face à cette situation, le gouvernement a adopté une stratégie 2019-2024 dite « de sécurisation des élèves dans les zones à défi sécuritaire élevé ».
Ce document prévoit un allègement des programmes pour que les élèves des régions affectées par la crise sécuritaire puissent apprendre l’essentiel en « 3 – 4 mois » et passer en classe supérieure.
D’autres schémas ont été élaborés pour permettre la reprise des cours et sauver l’année scolaire dans les régions concernées.
Mais pour des raisons de sécurité, les autorités burkinabè n’ont pas communiqué le contenu précis de ces scénarii de sauvetage de l’année scolaire.
BBC